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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/490

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Saint Augustin n’a pas craint de dire que le Décalogue est le sommaire et l’abrégé de toutes les Lois. Bien que Dieu eût fait pour son peuple un grand nombre de prescriptions, néanmoins Il ne donne à Moïse que les deux tables de pierre, appelées les tables du témoignage, pour être déposées dans l’Arche. Et en effet, il est facile de constater que tous les autres Commandements de Dieu dépendent des dix qui furent gravés sur les tables de pierre, si on les examine de près, et si on les entend comme il convient. Et ces dix Commandements dépendent eux-mêmes des deux préceptes de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain, dans lesquels sont renfermés la Loi et les Prophètes.[1]

I. — NÉCESSITÉ D’ÉTUDIER ET D’EXPLIQUER LE DÉCALOGUE

Le Décalogue étant l’abrégé de tous les devoirs, les Pasteurs sont obligés de le méditer jour et nuit, non seulement pour y conformer leur propre vie, mais encore pour instruire dans la Loi du Seigneur le peuple qui leur est confié. Car[2] « les lèvres du Prêtre sont dépositaires de la science, et les peuples recevront de sa bouche l’explication de la Loi, parce qu’il est l’ange du Seigneur des armées. » Ces paroles s’appliquent

  1. Matth., 22, 40.
  2. Mal., 2, 7.