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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/547

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C’est pour cela que les Apôtres l’appelèrent le jour du Seigneur.

De plus, nous voyons dans nos Saints Livres que ce jour est grand et solennel, parce qu’il marque le commencement de la création du monde, et nous rappelle la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres.

Aux premiers temps de l’Eglise et dans les âges suivants, les Apôtres et nos Pères établirent d’autres jours de Fêtes, pour célébrer pieusement et saintement la mémoire des bienfaits de Dieu. Parmi ces Fêtes, les plus solennelles sont celles qui ont été instituées en l’honneur des mystères de notre Rédemption. Ensuite viennent celles qui ont été établies pour honorer la très sainte Vierge, les Apôtres, les martyrs, et tous les autres saints qui règnent avec Jésus-Christ. nous y louons la puissance et la bonté de Dieu qui a donné la victoire à ses élus. nous leur rendons les honneurs qu’ils méritent, et leurs exemples nous excitent à les imiter.

Et comme l’un des plus puissants motifs d’observer ce précepte est contenu dans ces paroles: « Vous travaillerez six jours, mais le septième jour est le Sabbat du Seigneur votre Dieu, » le Pasteur aura soin de les expliquer avec toute la précision possible. En les méditant, il verra sans peine qu’il doit exhorter les Fidèles à ne point mener une vie oisive et paresseuse, mais au contraire à se souvenir du Commandement de l’Apôtre qui veut que « chacun travaille de ses propres mains, selon son état ».[1]

Enfin si le Seigneur nous ordonne par ce précepte de faire notre ouvrage pendant six jours, c’est pour que nous ne soyons pas tentés de renvoyer au jour de Fête ce qui doit se faire

  1. 1 Thess., 4, 11.