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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/546

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devenus lumière en Notre-Seigneur, doivent marcher comme des enfants de lumière dans la voie de tout bien et de toute justice et n’avoir rien de commun avec les,. ouvres infructueuses des ténèbres. »

Mais le Sabbat céleste, comme le remarque Saint Cyrille,[1] en expliquant ces paroles de l’Apôtre,[2] il est encore un Sabbat pour le peuple de Dieu, consiste dans cette autre vie, où, réunis à Jésus-Christ, nous serons comblés de toutes sortes de biens et délivrés entièrement du péché. C’est ce que le Prophète nous apprend par ces paroles: « Il n’y aura en ce lieu ni lion ni autre bête dangereuse, mais tout y sera pur et saint. »[3] Lorsqu’en effet les élus jouiront de la vue de Dieu, ils seront remplis de toutes sortes de biens. C’est ce qui doit engager les Pasteurs à presser les Fidèles par ces paroles: « Hâtons-nous d’entrer dans ce repos. »[4]

Outre le septième jour, le peuple Juif avait encore d’autres jours de Fête qui appartenaient à Dieu et qu’Il avait établis pour ne pas laisser perdre la mémoire de ses immenses bienfaits.

IV. — LE DIMANCHE SUBSTITUÉ AU SABBAT. FÊTES DE L’ÉGLISE

L’Eglise a jugé à propos de transporter le culte et la solennité du Sabbat au jour du Seigneur, c’est-à-dire, au Dimanche. De même que ce fut en ce jour que la lumière commença à éclairer le monde, de même aussi ce fut en ce jour que notre Rédempteur, en nous ouvrant l’entrée de la Vie Eternelle par sa Résurrection, nous fit passer des ténèbres à la vie véritable.

  1. Lib., 4, in Joan.
  2. Hebr., 4, 19.
  3. Is., 35, 9.
  4. Hebr., 4, 11.