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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/552

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ceux qui observent ce précepte avec fidélité.

Mais ceux qui le négligent complètement, par le fait qu’ils désobéissent à Dieu et à l’Eglise, en méprisant ce Commandement, deviennent les ennemis de Dieu et de ses saintes Lois ; d’autant que ce précepte est de ceux dont l’accomplissement n’impose aucune peine. En effet, Dieu ne nous commande rien de pénible, Lui pour qui nous devrions supporter même ce qu’il y aurait de plus dur, s’Il nous le commandait. Au contraire Il veut que nous passions les jours de Fête dans le repos, et sans aucune préoccupation des choses de la terre. Dés lors, refuser de nous soumettre à une Loi si douce, ne serait-ce pas faire preuve d’une insolente témérité ? Pensons donc à ces terribles châtiments dont Dieu a frappé ceux qui l’ont foulée aux pieds, comme nous pouvons le voir dans le Livre des nombres.[1] Cet exemple nous sera utile.

Et pour ne point tomber dans un si grand péché, il sera très avantageux que nous ayons souvent à l’esprit les premiers mots de ce troisième Commandement: « souvenez-vous ». Puis nous nous remettrons devant les yeux le tableau des avantages et des privilèges que nous assure l’observation du Dimanche, ainsi que nous l’avons dit plus haut, et nous ne manquerons pas de nous arrêter à une foule d’autres considérations de ce genre, qu’un Pasteur sage et appliqué saura développer dans l’occasion avec toute l’ampleur nécessaire.

  1. Num., 15, 32 et seq.