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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/559

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des prophètes appelaient Elie et Elisée leurs pères.

Enfin nous donnons également ce nom aux vieillards, à ceux qui sont très avancés en âge et que nous devons particulièrement respecter.

Le Pasteur, dans ses instructions, insistera donc sur ce point que nous devons honorer tous ceux à qui on donne le nom de pères, mais surtout ceux qui sont pères selon la chair, puisque c’est d’eux avant tout que parle la Loi. Ils sont en effet pour nous comme une personnification du Dieu immortel ; nous contemplons en eux l’image de notre origine. Ce sont eux qui nous ont transmis la vie. C’est d’eux que Dieu s’est servi pour nous donner une âme et une intelligence. Ce sont eux qui nous ont ouvert la porte des Sacrements, qui nous ont instruits de la Religion, qui ont formé en nous l’homme et le citoyen, qui nous ont élevés dans la pureté des mœurs et la vraie Vie chrétienne. — Le Pasteur n’oubliera pas de faire remarquer ici que le mot de mère a été inséré très justement dans ce Commandement. Dieu voulait nous rappeler par là tous les services et tous les bienfaits dont nous sommes redevables à nos mères, les soins et la sollicitude avec lesquels elles nous ont portés, les peines et les douleurs au milieu desquelles elles nous ont mis au monde et élevés.

III. — EN QUOI CONSISTE L’HONNEUR DÛ AUX PARENTS

[Si nous voulons pratiquer ce Commandement comme Dieu nous le demande], il faut que l’honneur et les égards que nous témoignons à nos pères et mères procèdent de l’amour que nous avons pour eux, c’est-à-dire d’un sentiment sincère et profond de l’âme. Et certes, nous le leur