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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/560

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devons bien, à cause de la tendresse qu’ils ont pour nous ; tendresse telle qu’ils ne reculent devant aucune fatigue, aucun effort, aucun danger pour nous la prouver, et que rien ne peut leur être plus agréable que de se sentir aimés par des enfants que de leur côté ils aiment si vivement. Joseph qui, après le Pharaon, était le plus puissant et le plus honoré de toute l’Egypte, reçut son père à son arrivée dans ce pays avec les plus grandes marques d’honneur. Salomon, voyant un jour sa Mère venir à lui, se leva, la salua avec un profond respect, et la fit asseoir à sa droite sur le trône royal.

Il est encore d’autres devoirs que nous devons accomplir envers nos parents, si nous voulons leur rendre tout l’honneur auquel ils ont droit. Ainsi nous les honorons lorsque nous demandons humblement à Dieu que tout leur réussisse très heureusement, qu’ils soient environnés de la faveur et de la considération publiques, et surtout aimés de Dieu, et agréables aux Saints qui sont dans le ciel.

Nous les honorons aussi, lorsque nous réglons nos dispositions sur leur jugement et sur leur volonté. C’est le conseil de Salomon: « Ecoutez, ô mon fils, les instructions de votre père, et n’abandonnez point la loi de votre mère. Ces instructions et cette obéissance seront un ornement pour votre tête et comme un collier à votre cou. »[1] Saint Paul a des recommandations du même genre: « Enfants, dit-il, obéissez à vos parents dans le Seigneur ; car cela est juste. »[2] Et encore: « Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable à Dieu. »[3] D’ailleurs ces maximes trouvent leur confirmation dans l’exemple des plus saints personnages. Quand Isaac[4]

  1. Prov., 1, 8.
  2. Eph., 6, 1.
  3. Col., 3, 20.
  4. enes., 22, 9.