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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/591

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faire entendre sur ce point le langage sévère de l’Apôtre Saint Pierre: « Que les femmes ne se parent point au dehors par l’art de leur chevelure, par les ornements d’or, ni par la beauté des vêtements. »[1] Et Saint Paul, de son côté, leur défend « les cheveux frisés, les ornements d’or, les pierres précieuses, les vêtements somptueux. »[2] Souvent en effet ces ornements extérieurs ont fait perdre le véritable ornement de l’âme et du corps.

Mais si la trop grande recherche dans la parure porte habituellement au péché de l’impureté, les discours et entretiens déshonnêtes n’y conduisent pas moins. Les propos obscènes sont comme une flamme ardente qui allume dans le cœur des jeunes gens le feu de l’impureté. « Les entretiens mauvais corrompent les bonnes mœurs, » dit l’Apôtre.[3] Il en est de même des chants trop tendres, et trop efféminés, des danses, des livres licencieux ou peu chastes, ainsi que des tableaux qui représentent quelque chose de honteux. toutes ces choses doivent être évitées avec le plus grand soin, car elles sont capables d’éveiller des sentiments dangereux dans le cœur de la jeunesse et de l’exposer au péril. Sur ce point le Pasteur doit surtout recommander aux Fidèles d’observer religieusement ce que le saint Concile de Trente a réglé avec tant de sagesse et de piété.

Si l’on met tous ses soins à éviter tout ce que nous venons de rappeler, on ne laisse presque pas de place à la passion impure. Mais il ne faut pas oublier que les moyens les plus puissants pour la comprimer et la réduire sont la Confession fréquente et la fréquente Communion, avec des prières assidues et ferventes, l’aumône et le jeûne. La chasteté est un don de Dieu[4] ;

  1. 1 Petr., 3, 3.
  2. 1 Tim., 2, 9.
  3. 1 Cor., 15, 33.
  4. 1 Cor., 7, 7 et 10, 13.