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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/668

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Père céleste qui connaît parfaitement notre cœur et ses plus secrètes pensées se plaît à exaucer nos supplications.

La Prière exige également la persévérance. C’est par là surtout qu’elle est efficace. Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même a voulu nous le montrer par l’exemple de ce juge qui, ne craignant ni Dieu, ni les hommes,[1] se laissa vaincre pourtant par la persévérance et les instances de la veuve, et lui accorda sa requête. Prions donc avec assiduité. n’imitons pas ceux qui après avoir prié une ou deux fois, sans être exaucés, se fatiguent de la Prière. Un devoir que l’autorité de Notre-Seigneur et des Apôtres nous recommande si expressément ne doit point connaître la fatigue et la lassitude. Si parfois nous sentons quelque faiblesse dans notre volonté, adressons-nous à Dieu, prions-Le de nous donner la force de persévérer.

Le Fils de Dieu veut aussi que ce soit en son nom que notre Prière arrive à Dieu son Père. C’est uniquement par le mérite et le crédit d’un tel Médiateur que nous pouvons être exaucés. Ecoutons ce qu’Il dit Lui-même dans Saint Jean : « En vérité, en vérité, Je vous le dis ; si vous demandez quelque chose à mon Père en mon nom, Il vous le donnera. Jusqu’ici vous n’avez rien demandé en mon nom, demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. »[2] Et encore: « Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, Je le ferai. »

Imitons le zèle et la ferveur des Saints dans la Prière Joignons l’action de grâces à la demande, à l’exemple des Apôtres, qui conservèrent fidèlement cette pratique, comme nous le voyons dans Saint Paul.[3]

  1. Joan., 16, 23.
  2. Joan., 14, 14.
  3. Eph., 5, 19.