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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/711

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De nous acquitter de tous les devoirs qui nous sont prescrits dans nos Saints Livres.

D’accomplir sous sa conduite et par son impulsion tout ce qui convient à ceux qui sont nés non de la chair, mais de Dieu,[1] suivant l’exemple de Jésus-Christ, qui s’est fait obéissant jusqu’à la mort et la mort de la Croix.[2] Enfin d’être prêts à tout souffrir plutôt que de nous écarter en rien de sa Volonté:

Mais nul ne saurait réciter cette demande avec un amour plus intense et une ardeur plus vive que celui à qui il a été donné de comprendre la dignité sublime du Chrétien qui obéit à Dieu. Celui-là sent toute la vérité de cette parole: servir Dieu et Lui obéir, c’est régner ; et de celle-ci de Notre-Seigneur: « Quiconque fera la Volonté de mon Père qui est dans les cieux, sera mon frère, ma sœur, et ma mère, c’est-à-dire. Je lui demeurerai attaché par les liens les plus étroits de la bienveillance et de l’amour. »[3]

Parmi les saints, il n’en est presque point qui n’aient fait de la précieuse faveur renfermée dans cette demande, l’objet de leurs prières les plus instantes. très souvent même ils se sont servis pour cela de paroles aussi belles que variées. Mais l’un des plus admirables et des plus touchants dans cette diversité de prières, c’est David. tantôt il dit: « Faites que mes voies se dirigent vers l’observation de vos Commandements ; tantôt: conduisez-moi dans la voie de vos Commandements ; d’autres fois: dirigez mes pas selon votre parole et ne permettez pas que l’in justice domine en moi ; ou bien: donnez-moi l’intelligence, pour que je connaisse vos préceptes. Enseignez-moi vos jugements, et donnez-moi l’intelligence pour que j’entende vos témoignages. »[4]

  1. Joan., 1, 3.
  2. Philipp., 2, 8.
  3. Matth., 12, 50.
  4. Psal., 118, 5, etc.