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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/718

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exemples de ceux qui, n’ayant pas voulu soumettre tous leurs desseins à la Volonté de Dieu, ont vu tout se tourner contre eux.

Enfin il faut recommander aux Fidèles de se reposer uniquement et absolument dans la Volonté de Dieu.

Que celui-là donc supporte patiemment sa condition, qui se croit dans une situation inférieure à son mérite. Qu’il n’abandonne point son état, mais qu’il demeure dans celui où Dieu l’a placé. Qu’il soumette son propre jugement à la Volonté de Dieu, car Dieu veille mieux sur tous nos intérêts que nous ne pouvons le désirer nous-mêmes. Si la pauvreté, si la maladie, si les persécutions, les chagrins ou d’autres peines nous écrasent, n’oublions jamais que rien de tout cela ne peut nous arriver sans la Volonté de Dieu, qui est la raison souveraine et dernière de toutes choses. Et bien loin d’en être troublés ou de nous en affliger trop, supportons tout, avec un invincible courage et ces paroles sur les lèvres: « Que la volonté du Seigneur se fasse »,[1] ou le mot du saint homme Job: « Comme le Seigneur a voulu, il a été fait: que le nom du Seigneur soit béni ! »[2]


DONNEZ-NOUS AUJOURD’HUI NOTRE PAIN QUOTIDIEN

La quatrième demande, et les autres qui suivent ont pour objet spécial, et nettement exprimé, les biens propres de l’âme et du corps. Elles se rattachent de très près et logiquement

  1. Act., 21, 14.
  2. Job., 1, 21.