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Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/717

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nous devons reconnaître sans hésitation, et en dépit de l’obscurité, que les voies de Dieu sont impénétrables.[1]

Nous avons encore un autre puissant motif de vénérer la Volonté de Dieu, c’est qu’Il a daigné nous éclairer de sa céleste Lumière, et nous arracher à la puissance des ténèbres, pour nous transporter dans le Royaume de son Fils bien aimé.[2]

Mais, pour terminer ici ce qui se rapporte à l’explication de cette demande, il nous faut revenir à ce que nous avons dit au début, et rappeler aux Fidèles qu’ils doivent faire cette Prière avec une profonde humilité d’esprit et de cœur, réfléchissant en eux-mêmes à la violence de leurs passions naturelles, si opposées à la Volonté divine, et ne doutant point que dans les hommages rendus à cette Volonté sainte, ils sont inférieurs à toutes les créatures, dont l’Esprit Saint a dit: « elles lui obéissent toutes »,[3] reconnaissant enfin qu’il faut être bien faible pour ne pas pouvoir sans le secours du ciel, non seulement achever, mais même entreprendre une seule action qui puisse être agréable à Dieu.

Mais puisqu’il y a rien de plus grand, rien de plus noble, comme nous l’avons dit, que de servir Dieu, et de régler sa vie sur ses Commandements, que peut-il y avoir de plus désirable pour un Chrétien que de marcher dans les voies du Seigneur, de ne rien penser, de ne rien faire qui s’écarte en quoi que ce soit de sa divine Volonté ?

Et pour adopter ces saintes habitudes, et pour y persévérer plus fidèlement, le Chrétien aura soin de chercher dans nos Saints Livres les

  1. om., 11, 33.
  2. Col., 1, 13.
  3. Psal., 118, 91.