Aller au contenu

Page:Catéchisme du saint concile de Trente, 1905.djvu/761

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que Dieu a promise à ceux qui L’aiment. »[1] Que si parfois la tentation de l’ennemi est trop pressante, nous penserons, pour soutenir notre courage, que « nous avons pour nous aider un Pontife qui peut compatir à nos infirmités, ayant été Lui-même tenté et éprouvé en toutes choses. »[2]

Que demandons-nous donc ici ? nous demandons d’être toujours assistés par le Secours divin, afin de ne pas consentir à la tentation en nous laissant séduire par elle, et de n’y point céder non plus par faiblesse. Et si nos forces venaient à nous manquer, nous demandons que la Grâce de Dieu soit toujours avec nous pour les réparer et les ranimer immédiatement.

C’est pourquoi nous devons implorer le Secours de Dieu d’une manière générale dans toutes les tentations, et quand l’une d’elles nous tourmente davantage, recourir contre elle à la Prière, et d’une manière très expresse. C’est ce que pratiquait David dans presque toutes ses tentations. Ainsi contre le mensonge, il disait: « N’ôtez point de ma bouche la parole de vérité ; »[3] contre l’avarice: « Inclinez mon cœur vers vos préceptes et non vers l’avarice. »[4] Contre les futilités de la vie et l’attrait des passions : « Détournez mes yeux pour qu’ils ne voient point la vanité. »[5] En somme nous demandons de ne pas obéir à nos passions, de ne pas nous lasser de résister aux tentations., de ne pas nous écarter de la voie du Seigneur, de conserver l’égalité d’âme et la constance dans les succès et dans les malheurs, de n’être jamais, en aucune manière, privés de la protection de Dieu.

  1. Jac., 1, 12.
  2. Hebr., 4, 15.
  3. Psal., 118, 43.
  4. Psal., 118, 36.
  5. Psal., 118, 37.