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Page:Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France, Départements, Tome XXIV.djvu/132

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MANUSCRITS

Scgnor Jesu Crist set cenz et dis et set anz que je, li plus pechierres de loz les autres pecheors... »

Eol. 100 r°, col. 3. Fin de 1’ « Estoire del Graal » : u ...Et retornc à une autre branche que l’en apèle l’estoire de Merlin, que il covicnt ajosler à line force avec l’estoire del Graal, por ce que branche en est et i apartient ; et conmence messires Robert de Borron cele branche en tele manière. » Publié par Hucher, d’après le manuscrit du Mans, dans son t. 11 du Saint-Graal, 187 7, in-8°.

II. u L’estoire de Merlin », remaniement du Merlin en vers de Robert de Boron.

Fol. 101 r°, col. 1. Commencement : « Moût fu iriez li encmis qant Xostre Sires ot esté en enfer et il en ot gité Adam et Evein et les autres, tant corne lui plot... » — Fol. 135 v°, col. 2. Fin : « Qant il (Artus) fu sacrez et la messe fu chantée, si oissirent hors del mosticr et regardèrent en la place. Si n’i virent point del perron, ne ne soient qu’il fu devenuz. En tel manière fu Artus elleus à roi, et tint la terre et le roiaume de Logres lonc tons et en pès. » Pages 1-146 du t. Ier de l’édit, du Merlin, publiée par MM. G. Paris et J. Ulrich, dans la Société des anciens textes français, 1886.

III. Lancelot du Lac, seconde rédaction.

Fol. 137 r°, col. 1. Commencement : « En la marche de Gaulle et de la petite Brelaigne i avoit ancienement dons rois qui csloient frère germain et avoient à femes dous serors germaines... » Incomplet de la fin. Le manuscrit s’arrête, avec le fol. 274, au cours du dialogue entre le roi et maître Hélie de Toulouse, après l’explication de la prophétie de Merlin (vers le milieu du 109e chapitre de l’édition de 1533, intitulé : Comment les clercs de la grand Bretaigne dirent à Gallehaull la signifiance de ses songes...). — Fin : « Mès d’une chose me merveil trop, de ce que vos m’avez dit de la reine, car il ne penssc eu cest siècle, si con je cuit, à dame ne à damoisele, et se il i pensoit, je le sauroic bien maintenant. — Ge sai de voir, fet li mestres, que cinsint... » — Cf. G. Paris, La littérature française, p. 102.

IV. Fragment du conte de la Charrette.

Ou a rattaché à ce recueil, sous le n° 275, un feuillet, de même format, même disposition et même écriture que le reste du manuscrit, contenant un autre fragment du roman de Lancelot, emprunté à l’épisode dit « conte de la Charrette » . Le passage copié sur ce feuillet r et v° correspond, avec de légères variantes, au texte du fol. 111