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Page:Catalogue raisonné du Musée d’Archéologie et de Céramique.djvu/136

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a fait présent en 1743. » Il s’agit sans doute ici du camp de Famars. (De Caylus, Rec. d’ant., III, p. 436. — Congrès arch. de Lille en 1845, p. 172.)

Monture moderne sur un dé cubique en marbre jaune de Sienne. — H. 0m105.

541. — Le berger Paris, nu, debout, tenant de la main droite le pedum ou bâton pastoral (qui manque), de la gauche la pomme. (V. no 465.)

Cat. ms. de la coll. du prés. de Robien, p. 59.

H. 0m115.

542. — Pan, nu, imberbe, avec deux petites cornes de bouc au front, tenant de la main droite la flûte de roseaux à sept tuyaux, de la gauche s’appuyant sur le rocher où il est assis.

Pan, dieu des bergers et des troupeaux, était représenté avec les cornes naissantes au front (Macrob., Saturn., I, 22. — Sil. Ital., Punic. bell., XIII, 332). Il habitait les rochers et les monts (Ovid., Met., XI, 148. — Propert., Eleg., III, 592). Syrinx, nymphe d’Arcadie, revenant de la montagne du Lycée, rencontra le dieu Pan ; poursuivie et sur le point de tomber entre ses mains, elle se réfugia dans les eaux du fleuve Ladon, qui la changea en roseau pour la dérober à ses attaques. Pan, ayant alors coupé sept nœuds de roseau de longueur inégale, qu’il réunit avec de la cire, inventa ainsi la flûte ou fistula, qui reçut son nom et qui fournit l’octave (Virg., Bucol., Écl. II, 30. — Ovid., Met., I, 689 ; XI, 155. — Propert., Eleg., lib. III, 94, 593. — Tibull., Eleg., V, 31. — Plin., Hist. nat., VII, 56).

Coll. de Robien. — H. 0m09.

543. — Silène, père nourricier et compagnon de Bacchus. Il est représenté de taille médiocre, le corps gros et charnu, tenant à la main un cantharus ou coupe de vin dont il s’enivre.

Cat. ms. de la coll. du prés. de Robien, pl. IV.

H. 8m08.