le duc Jean IV, mort en 1399, inhumé dans la cathédrale de Nantes, porte un armement mixte sur son image funéraire (D. Mor., I, p. 426). Il en est de même du connétable Olivier de Clisson, mort en 1407, inhumé à Notre-Dame de Josselin (D.*Lob., I, 434. — D. Mor., 1, 440). Postérieurement & cette époque, on ne voit plus de cottes de mailles. La sigillographie avec ses dates certaines confirme les documents fournis par la statuaire, et on peut consulter à cet effet les sceaux donnés7 par DD. Lobineau et Morice, dans les planches de leurs Histoires de Bretagne.
Voyez sur les hauberts une diss. de M. Allou (Mém. de la Soc. des ant, de Fr., t. XIV, p. 270). Voyez aussi une note de M. Dubneil Le Breton sur l’époque à laquelle on a substitué en Bretagne aux cottes de mailles les plaques de fer (P.-V. de la Soc. ardu du dép1 d’Ille-et-Vilaine, 1853, p. 83).
XIVe siècle. — H. 0m79. L. lm, bras étendus.
Provenant du château de Montaigu, près Saint-James, en Normandie. Acquise par M. le docteur Aussant et exhibée à la Soc. arch. dans sa séance du 11 mai 1853, p. 86. Elle a été par lui donnée au Musée de la ville.
1023. — Autre cotte de mailles à peu près semblable. Elle est à manches longues, tandis que la précédente est à manches courtes ; elle est à col rabattu, tandis que la précédente est à col échancré.
XIV0 siècle. — Coll. de Robien. — H. 0m72.
1024. — Heaume de chevalier à,visière mobile. Ce casque, aujourd’hui dérouillé, était en acier fourbi.
Le sommet ou timbre du casque, en forme de calotte, est surmonté d’une crête ou bande de fer mince destinée à amortir les coups portés sur le heaume et à guider la visière dans ses mouvements. Les faces latérales sont pleines, faisant corps avec le timbre et le derrière du casque, couvrant les joues. Les bords latéraux sont garnis de chaque cété d’une petite courroie qui sert à fixer le gorgerin de mailles. La face postérieure offre un porte-plumet, tuyau mince et court, placé vers le bas du casque, à la naissance du cou ; puis une partie saillante destinée à couvrir la nuque. La face antérieure, servant à défendre la totalité du visage, est formée par la visière et ses accessoires ; elle se compose de trois parties distinctes, mobiles sur un fort boulon cannelé et rivé sur les faces laté-