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Page:Catherine-pozzi-agnes-1927.djvu/19

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Chaque réponse me mène à mi-chemin d’un sentiment que je ne comprends pas et que je m’explique avec mon souhait. Chaque nom me fait former un visage. Chaque nouvelle m’instruit : je me compose Paris.

… Une multitude d’esprits charmants, de femmes à la fois mélancoliques, gaies, profondes. Tant de science. Tant d’élégance… Tant d’art… Mais papa est revenu à son journal, et à la pile de lettres qui déborde sur les compotiers.

Il se lève, il part. Où va-t-il ?

Sa haute taille est droite, ses yeux étincelants semblent d’avance rire aux idées. Une invisible Fortune doit le conduire. Il vous rencontrera peut-être. Mon cœur part avec lui.