Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/224

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pèche suivant l’usage qu’il plaît à la volonté de chacun de faire de son libre arbitre.

Ce n’est donc pas dans la crainte, mais dans l’allégresse que ceux-là attendent le jugement divin. A eux, le visage de mon Fils ne paraîtra pas terrible ni plein de haine, parce qu’ils ont fini dans la charité, plins d’amour pour moi, et de bienveillance pour le prochain. Tu vois donc bien que lorsqu’il viendra avec ma Majesté pour juger le monde, son visage ne subira aucun changement ; ceux-là seuls qui seront jugés seront différents par rapport à lui. Aux damnés il pparaîtra plein de haine et de justice ; les élus le verront tout rempli d’amour et de miséricorde.