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Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/275

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contenu matériel, du même coup il se remplit d’air.

Le cœur est un petit vase, qui lui aussi ne peut rester vide. A peine l’a-t-on vidé des choses qui passent qu’il est déjà plein d’air, c’est-à-dire du céleste et doux amour divin qui donne accès aux eaux de la grâce. Arrivée là, l’âme passe par la porte du Christ crucifié, et goûte l’eau vive, en se désaltérant en moi, qui suis l’Océan de paix.