Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/369

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par leur orgueil et furent privés de ma vue ; ils ne m’ont donc pas rendu la gloire ni la louange d’amour. Mais Moi, Vérité éternelle, je les ai constitués mes instruments, pour exercer mes serviteurs dans la vertu, en même temps que mes justiciers à l’égard de ceux qui, par leurs fautes, vont a l’éternelle damnation, et vis-à-vis de ceux, aussi, qui passent par les peines du purgatoire.

C’est ainsi, tu le vois bien, que ma Vérité s’accomplit en eux. Ils me rendent gloire, non comme citoyens de la vie éternelle dont ils ont été privés par leur faute, mais comme mes justiciers. C’est par eux que je manifeste ma justice vis-à-vis des damnés et vis-à-vis de ceux du purgatoire.