Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, II.djvu/148

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que jamais l’impatience de l’épreuve, ou une joie désordonnée, puisse vous faire relever la tête. Appliquez-vous humblement à procurer mon honneur, le salut des âmes et la réforme de la sainte Église. Là sera le signe, que vous m’aimez en vérité. Je t’ai déjà manifesté ma volonté, tu le sais bien, que vous demeuriez, toi et les autres, comme des brebis fidèles, toujours occupées à paître dans le jardin de la sainte Église, et supportant toutes les fatigues jusqu’à l’heure de la mort. Fais-le donc, et Moi, de mon côté, je comblerai tes désirs.