Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, II.djvu/277

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dire s’il vous fait injure, ne l’aimez plus. C’est mon Verbe qui l’a porté, et il vous l’a donné tout simple, dégagé de tout commentaire, et après l’avoir observé lui-même, dans toute sa pureté. C’est avec cette simplicité que vous devez l’observer vous-mêmes. Si vous y manquez, vous vous ferez tort à vous-mêmes, vous ferez injure à votre âme en la privant de la vie de la grâce.

Ouvrez donc les yeux à la lumière de la foi et prenez, oui, prenez la clef de l’obéissance. Ne marchez plus en aveugles dans cette nuit glacée. Mais, le feu de l’amour au cœur, embrassez cette obéissance, pour goûter la vie éternelle, dans la compagnie des observateurs de la loi.