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CONCLUSION

CHAPITRE I

(166)

Résumé de tout le livre.

Maintenant, fille très chère et très aimée, j’ai satisfait ton désir au sujet de l’obéissance, du commencement à la fin.

S’il t’en souvient, tu me présentas d’abord, avec un désir plein d’angoisse que je t’inspirai moi-même pour faire croître en ton âme le feu de ma charité, quatre demandes.

La première pour toi : je l’ai exaucée, en t’illuminant de ma vérité, et en t’expliquant par quel moyen tu pourras parvenir à connaître la vérité à laquelle tu aspirais de toute ton âme. Ce moyen, t’ai-je dit, c’est la connaissance de toi-même et de moi, à la lumière de la foi.

Tu m’as demandé, en second lieu, que je fasse miséricorde au monde.

La troisième prière était pour le corps mystique de la sainte Église. Tu me suppliais de le délivrer des ténèbres et des persécutions, t’offrant toi-même pour que je punisse sur toi les iniquités des ministres. Je t’expliquai alors qu’aucune peine temporelle et transitoire n’est capable de satisfaire par elle-même à l’offense commise contre moi, le bien