Page:Cavalin - Considérations hygiéniques et médicales sur le transport par mer des animaux domestiques.djvu/13

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ments, etc., et que, dès-lors, il vaut mieux conserver la ferrure aux chevaux et mulets embarqués.

Modifications à apporter à la sangle servant à l’embarquement

L’embarquement, dont je ne dirais que deux mots, s’effectue différemment comme on sait, ou comme il est facile de prévoir, suivant que le navire destiné à recevoir les animaux est amarré à quai, ou mouillé à distance du rivage, et suivant la partie du bateau qui leur est affectée. L’embarquement à quai est facile ; si le bâtiment est au niveau de la chaussée, on le réunit à cette dernière par un pont volant, sur lequel passent les animaux ; quand le bâtiment est plus élevé que le quai, on enlève les animaux à l’aide d’une grue.

Si le navire est au mouillage, l’emploi de la grue est indispensable pour hisser les animaux du chaland à bord du navire. Pour cela, on entoure le corps de l’animal d’un appareil spécial, qui consiste en une ceinture de toile marine, mesurant habituellement 1 mètre 20 de longueur sur 0 mètre 80 de largeur. À ses côtés, cette toile est roulée sur deux morceaux de bois cylindriques, plus larges que le corps de la ceinture ; deux câbles réunis en forme d’anse, flottent à la partie libre des cylindres. Cet appareil enveloppe la poitrine de l’animal de dessous en dessus à l’aide des deux anses on forme un nœud coulant qui vient se croiser sur le dos, et dans ce nœud est introduit le croc de la chaîne de la grue. Cet appareil est souvent complété encore