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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2.pdf/13

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LES VEILLÉES DES ANTILLES

en quête d’un seigneur qui lui donnerait la garde d’un troupeau. La vieille l’adresse à Marie, jeune orpheline fort riche. Olivier se rend chez l’orpheline et reconnaît en elle la jeune fille qu’il avait aperçue, la veille, à la fête. Marie, que séduisent les manières du jeune berger, lui confie un troupeau. Malheureusement, au bout de quelques jours, Olivier rencontre le berger Lucas à qui Marie avait retiré la garde de son troupeau pour la donner à Olivier. Tant par méchanceté naturelle que par vengeance, Lucas déclare à Olivier que ce n’est pas Marie qui retient ce dernier au village, mais bien les richesses de l’orpheline. Ne pouvant souffrir cette insulte, Olivier rend le troupeau à Marie et prend congé d’elle en pleurant. À peine est-il parti que Lucas va semer le trouble dans l’âme de la pauvre Marie, en lui affirmant qu’Olivier est un seigneur qui avait voulu la séduire : comme il s’ennuyait au village, il s’en était allé. Marie, baignée de larmes, ne songe qu’à la mort. Cependant Olivier a rencontré un vieux prêtre, qui était l’ami de son père. Profondément ému par le chagrin du jeune homme, le vieux prêtre ramène celui-ci au village de Marie et lui fait cadeau d’un grand troupeau de moutons. Puis il unit Olivier à Marie et reprend le chemin de son presbytère.

Huit poésies se rencontrent au cours de cette nouvelle, comme on peut le voir au tome I de notre Bibliographie ; elles datent pour la plupart de 1815 ou 1816.

En voici les premiers vers :

1. Ne le croyez, si l’on vous dit un jour… (Cf. Bibl. I, p. 32, n° 60).

2. Viens donc, viens donc vite, bergère ; (Cf. Bibl. I, p. 32, n° 61).

3. Un étranger vint un jour au bocage (Cf. Bibl. I, p. 32, n° 62). Cette poésie se retrouve dans le choix publié en 1842 par Sainte-Beuve..}}}