Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/106

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lentement déroule les splendeurs de sa chevelure et de son jeune corps frissonnant, sous la lente musique des étoiles.




Tu as jusqu’à toi élevé la Matière ; Tu as contemplé ses seins adorables ; mais, comme un maître épris de son esclave, n’es-Tu pas tombé dans ses liens ?




Tout ce monde est imaginaire.

N’est-il pas autre chose qu’une suite d’images créées par la Pensée divine, et que reflète la pensée de l’homme !