Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/115

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Le cœur du soleil palpite, palpite embrasé de désirs.

La mer, la large mer palpite, comme un cœur gonflé de désirs.

Et mon cœur, débordant de désirs, palpite, se lamente et pleure.




Le soleil est ton âme, les rayons du soleil sont les feux de ton âme, ô Amour, Amour éternel.

Les astres d’or sont tes pensées, la poussière d’or de tes pensées, ô Amour, Amour éternel.

Le vent d’été est ton haleine, le souffle brûlant de tes lèvres, ô Amour, Amour éternel.

Les fleurs aimantes sont tes soupirs, sont tes regards et tes baisers, ô Amour, Amour éternel.

Et la femme est la fleur suprême, le