Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/116

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plus ardent de tes baisers, Amour, ô Amour éternel.




Comme un muezzin sur un minaret, du haut du ciel la Lune chante.

Elle appelle les parfaits amants, elle les appelle à la prière.

Elle dit à tous : Réveillez-vous ; elle vous crie : L’Amour est grand ; aimez, aimez ; brûlez tous.




La Nuit est ma bien-aimée : la Nuit s’offre à moi pleine de soupirs, et l’Océan est le miroir où se reflète son cœur pâle.