Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/128

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nom. Tu t’étends sur nous comme une épouvante.

Le soleil monte ; le désert brûle ; le désert se meurt, embrasé par toi.




J’aime les éclats de rire du tonnerre, et les mugissements des tambours célestes, et les lourds nuages se heurtant comme des éléphants furieux, et les tempêtes aux ailes noires, planant dans l’air comme des oiseaux de proie, et le simoun, qui broie les arbres et qui engloutit des armées.

J’aime, ô Allah, ce qui révèle ta force, et rend pâle la face des lâches.