Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/131

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Ainsi qu’un tourbillon d’almées, sur les tapis du ciel les étoiles s’avancent.

Pareilles à des danseuses pâles, ivres de désir, elles tournent.

Dans l’air une musique coule, qui fait frissonner tout leur corps ; et c’est le chant qui s’exhale de ton âme, le chant voluptueux de ton âme, Allah, ô amant éternel !




Je reposais d’un sommeil si profond dans l’obscurité du néant !

Comment l’oiseau de mon âme s’est-il élevé dans la lumière ?