Page:Cazalis - Le Livre du néant, 1872.djvu/158

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Entre la lune et la mer est un mystérieux accord : c’est pourquoi la lune attire la mer. — Ton visage ainsi attira mon âme, et mon âme s’émut et alla vers toi, par un mystérieux accord.




La Musique m’a pris sur son cœur profond : elle m’a pris comme faisait ma maîtresse, et m’a réchauffé de ses baisers d’or, et a essuyé les pleurs de mes yeux.

La Musique m’a pris, comme faisait ma maîtresse ; mais sur son cœur hélas ! je me rappelais — les soirs où sur le tien je me baignais aussi dans des harmonies léthéennes !




Ô toi, qui paraissais quitter l’air des cieux supérieurs, j’avais pitié pour