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cette étrange musique hongroise, fantasque, bizarre, qui pleure et rit, si subitement passe du désespoir à la joie et de la joie au désespoir, et, capricieuse et fuyante, change à tout moment d’humeur, comme la pauvre folle qui m’a enfanté, Natura mater.
Le peuple des étoiles à travers l’infini silencieusement s’avance, comme une caravane, et il ne sait où Dieu le mène.
Qu’importe aux choses ? — La nuit sur les forêts répand le souffle des forces invincibles ; et de jeunes fleurs palpitent, qui semblaient endormies, et se rapprochent muettes pour de calmes amours.