des justes, de pieux solitaires qui, malgré les malédictions attachées à la naissance et la tyrannie du destin, obtinrent « cette perfection suprême d’être complétement maîtres de leur pensée. »
Dans le ciel de la métaphysique, le Bouddha me semble ainsi parvenu à des hauteurs sublimes, presque effroyables, que nul encore n’a dépassées, et j’ai la certitude, et la crainte peut-être, que sur bien des points les religions de l’avenir devront conclure comme la sienne.
Les Stoïciens, race superbe, hommes d’opposition redoutable ! César, le Jupiter terrestre, et Jupiter, le César d’en haut, semblent complices. Où fuir ? où se réfugier ? — En soi-même. — L’homme, dans son âme, se peut créer un monde d’idées pures, qui le console du réel.