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PRÉFACE
omme je ne peux pas souffrir les
chansonniers et que je n’aime guère
les dessinateurs, ce « bon enfant »
de Cazals, l’auteur du Jardin des Ronces,
est venu me trouver, gants
paille aux doigts, monocle à l’œil,
pour une petite préface.
Je répéterais volontiers, après Verlaine[1] :
Ce roi des bons enfants est la pire des gales !
Mais, impossible de rien lui refuser, puisque je l’ai vu naître.
N’y mettons point de coquetterie. Oui, avec Verlaine, je l’ai tenu sur les fonts baptismaux de Notre-Dame-de-la-Bohème, vieille et unique église du Pays Latin.
Il est né au jardin même des ronces littéraires, dont il parle en connaisseur subtil de leurs griffes de chat et de leurs dents de scie.