Page:Cazaux - Accidents consécutifs aux opérations.djvu/9

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 9 —

uns qui sont une suite nécessaire de certaines opérations et auxquels on doit toujours s’attendre en pareille circonstance ; tels sont : un écoulement d’urine par la plaie, quelque temps après l’opération de l’uréthrototomie ; le froid, l’engourdissement d’un membre après la ligature d’une artère principale, etc. D’autres encore peuvent s’en rapprocher davantage et, jusqu’à un certain point, être confondus avec eux. Ainsi, on opère une hernie inguinale étranglée ; l’anse intestinale rentre dans l’abdomen, mais les symptômes graves qui préexistaient continuent et le malade succombe. On ne pourra pas assurer que ces symptômes soient des accidents survenus après l’opération ; tout ce que l’on sera en droit de dire, c’est que l’opération a pu hâter la terminaison fatale.

Les complications qui peuvent survenir accidentellement à la suite des opérations sont presque aussi nombreuses, aussi variées que les opérations elles-mêmes. Ne pouvant les étudier dans leur ensemble, des circonstances particulières m’imposant l’obligation de me renfermer dans des limites assez restreintes, je me bornerai à mentionner brièvement les quelques accidents qui peuvent survenir à la suite de toutes les opérations.

Après avoir passé en revue, d’une manière générale, les principales circonstances qui favorisent le développement des accidents consécutifs, je rappellerai en quelques mots, les symptômes et le traitement de la fièvre de réaction, des hémorragies consécutives, du séjour et de l’infiltration du pus dans les tissus, de l’infection