d’encre. De même tu peux te servir pour ombrer des couleurs en pains dont usent les miniaturistes, en tempérant ces couleurs avec de la gomme ou avec du blanc d’œuf bien battu et liquide.
On peut encore, sans préparation à l’os, dessiner sur le papier avec des stylets de plomb, faits de deux parties de plomb et une d’étain bien battues au marteau.
on peut l’enlever.
Sur le papier, on peut dessiner avec le plomb susdit après ou sans préparation préalable à l’os. Et si quelquefois il t’arrivait de te tromper et que tu voulusses enlever quelques signes faits avec ce plomb, prends un peu de mie de pain, frotte sur le papier, tu enlèveras ce que tu voudras. Et de même sur ce papier tu peux ombrer avec l’encre, les couleurs ou les tablettes de miniaturistes mêlées à la tempera enseignée.
Quand tu t’es adonné aux exercices précédents environ un an, ou plus ou moins selon que tu y auras pris goût et plaisir, essaie quelquefois à dessiner sur papier avec seulement une plume taillée fin. Lors dessine avec délicatesse en conduisant tes clairs, tes demi-teintes, tes ombres peu à peu, en revenant souvent avec la plume sur ton ouvrage. Si tu veux que tes dessins soient un peu plus léchés, mêles-y un peu d’aquarelle, comme je l’ai indiqué ci-dessus, avec un pinceau d’écureuil pointu. Ce qui t’arrivera en pratiquant le dessin à la plume, c’est une habileté, une