Page:Ceysset et Pébernard - Défectuosité des aplombs.djvu/41

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 41 —


c. — Conclusion. — Pour conserver de bons aplombs, on doit rendre les mouvements des muscles énergiques, faciles et durables, et pour cela l’exercice modéré dans le jeune âge est indispensable.

C. — Nourriture. — L’alimentation, voilà ce que l’on doit placer en première ligne quand il s’agit de la conservation des aplombs, voire même de leur rectification, car, comme le dit fort justement le proverbe, nourriture passe nature.

Nous établissons en principe que les aplombs se ressentent, non-seulement du genre de nourriture donné à la mère pendant et après la gestation, mais aussi de celui que l’on fournit au petit avant comme après le sevrage.

Le tableau suivant rendra plus compréhensible l’exposé qui va suivre :

ALIMENTATION
À DONNER
Avant la naissance, — à la mère.
Après la naissance Avant la sevrage à la mère
au nourrisson
après le sevrage. — au poulain.

A. — Si pendant la vie intra-utérine vous nourrissez mal la mère, il pourra en résulter pour le produit ce que l’on est convenu d’appeler vices d’aplomb congéniaux. En effet, une ingestion habituelle d’une grande quantité d’aliments grossiers fera dilater outre mesure le gros intestin qui, comprimant la matrice, gênera le développement du fœtus. Donnez-vous, au contraire, une trop forte proportion de grains ? La tonicité des tissus sera augmentée, et par suite l’abdomen ne se dilatera pas en raison de la croissance normale du fœtus ; de là toutes ces déviations congé-