Page:Ceysset et Pébernard - Défectuosité des aplombs.djvu/6

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Les leçons cliniques de notre professeur, M. Lafosse, ont été pour nous d’un grand secours ; nous les avons mises largement à contribution pour faire voir les avantages et tout le mérite qu’il y a à pratiquer l’élevage avec discernement et en dehors d’une aveugle routine.

Prenant pour règle de rester autant que possible sur le terrain solide des faits, nous avons tenté de grouper en un seul tout quelques principes d’hygiène que n’unissaient jusqu’ici aucun lien dogmatique, aucun rapport d’ensemble. Cela nous a permis de présenter, méthodiquement enchaînés et logiquement déduits, quelques préceptes restés trop souvent sans signification pour la science pratique.

Trop heureux si nous pouvons faire ressortir l’importance de l’aplomb régulier des membres chez le cheval qui travaille, faire comprendre au propriétaire-éleveur que, tant qu’il marchera à tâtons, ses intérêts seront compromis ; qu’au contraire « une fois sur d’avoir trouvé le vrai sens des choses, loin d’avoir contre lui les forces de la création, il aura pour ainsi dire, avec le temps, les forces de Dieu lui-même ».

Dans une première partie divisée en deux chapitres, nous étudions les désordres qu’entraîne la défectuosité des aplombs dans les fonctions de l’économie ; dans une deuxième partie, nous indiquons les moyens de les prévenir.

Tel est le sommaire de notre travail.

D. P.                                                  E. C.