t-elle, irritée, en montrant Michka qui se chauffait, royalement étendu devant l’âtre.
– Je te l’ai déjà dit, c’est un lévrier russe, quoi ! dit tranquillement Frédéric… j’en ai vu plus d’un ! On voit bien, Perrine, que tu n’es jamais entrée en Russie, ni à Moscou !
– Moscou ! Moscou !… J’crois bien plutôt que le diable y a mis la main !… Allons ! déguerpis !… purifie la cuisine ! »
Son torchon claqua. Michka ouvrit les yeux et se dressa sur ses pattes de devant.
« Laisse-le donc se chauffer, conseilla Frédéric, il n’a point fauté, lui !
– Point fauté ! point fauté ! »
Elle s’avançait, menaçante. Michka se leva et sortit, de son trot sec et effilé.
« Sale chien !…
À ce moment, Estelle entra bruyamment. Elle avait le visage rouge et animé.
« Eh bien, qu’est-ce qu’il t’a dit, Estelle ? demanda Perrine.
– Je suis contente, répondit Estelle, qui paraissait tout émue ; il m’a dit qu’il était très