Page:Châteaubriant, Alphonse de - Monsieur des Lourdines, 1912.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ce jour-là, comme d’habitude, il sortit. Il sortit en même temps que Célestin qui, debout dans sa charrette, emmenait un veau, trois moutons et tout un grouillis de petits cochons.

C’était le lendemain grande foire à Poitiers. Célestin devait aussi acheter une vache.

« Prends un pis bien écussonné, bien jaune… et choisis-la de poil rouge… Madame y tient… et c’est toujours plus sûr !… »

Célestin appuya sa réponse d’un grand coup de fouet et partit vers la droite, à remonter la côte de la Crêneraie, tandis que M. des Lourdines descendait la route, à l’opposé.

Sa tenue suffisait à prouver qu’il ne pensait