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Page:Châtelet - Dissertation sur la nature et la propagation du feu, 1744.djvu/57

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DU FEU.

corps, d’augmenter leur volume, & de les ſéparer juſques dans leurs parties élémentaires, quand ſon action eſt continuée.

3o. Que le Feu n’eſt point le réſultat du mouvement.

4o. Que le Feu a quelques-unes des propriétés de la matiere, ſon étendue, ſa diviſibilité, &c.

5o. Que l’impénétrabilité du Feu n’eſt pas démontrée.

6o. Que le Feu n’eſt point peſant, qu’il ne tend point vers un centre, comme tous les autres corps.

7o. Qu’il ſeroit impoſſible (ſuppoſé même qu’il peſât) que nous puſſions nous appercevoir de ſon poids.

8o. Que le Feu a pluſieurs propriétés qui lui ſont propres, outre celles qui lui ſont communes avec les autres corps.

9o. Qu’une de ſes propriétés, c’eſt de n’être déterminé vers aucun point, de ſe répandre également dans tous les corps, & de tendre à l’équilibre par ſa nature.

10o. Que c’eſt par cette propriété qu’il s’oppoſe ſans ceſſe à l’adunation des corps, & que c’eſt par elle enfin qu’il eſt un des