Page:Châtillon - Promenade à l’île Saint-Ouen-Saint-Denis, 1857.djvu/8

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— On entend des cris d’allégresse.
Voulez-vous voir une Kermesse,
De gais buveurs, un gai festin ?
Ceux-là sont auprès du moulin
Allons vers ce monde en liesse.

— Par d’ombreux arbres, recouverts
Comme sous des parasols verts
Où le grand soleil se tamise,
Les amis placent à leur guise
Leur table droit ou de travers ;

Qu’importe ? On rit, on boit, on dîne…
Mais en allant à la cuisine
Soi-même chercher le morceau
De mouton, de bœuf ou de veau,
Ou le canard à bonne mine.

Il est aussi, dans les chalets,
Des salons et des cabinets
D’où l’on voit toujours la verdure
Mais d’où le rideau peut exclure
Les regards des gens indiscrets.


VI


Cher lecteur, ici prenez garde ;
Le chapitre six ne regarde
Que les vrais pêcheurs seulement.
Vous vous tromperez sûrement.
S’il vous semble que j’y bavarde.