Une belle génisse à son superbe amant
Adressait devant elle un doux mugissement.
La perfide mourra. Jupiter la demande.
Elle-même à son front attache la guirlande,
L’entraîne, et sur l’autel prenant le fer vengeur :
« Sois belle maintenant, et plais à mon vainqueur. »
Elle frappe. Et sa haine, à la flamme lustrale,
Rit de voir palpiter le cœur de sa rivale.
XXIX[1]
Ah ! prends un cœur humain, laboureur trop avide,
Lorsque d’un pas tremblant l’indigence timide
De tes larges moissons vient, le regard confus,
Recueillir après toi les restes superflus.
Souviens-toi que Cybèle est la mère commune.
Laisse la probité que trahit la fortune,
Comme l’oiseau du ciel, se nourrir à tes pieds
De quelques grains épars sur la terre oubliés.
XXX[2]
Il faut joindre à la traduction que je fis autrefois étant encore au collège, je m’en souviens, des vers de Virgile sur Médée[3], la traduction du magnifique début de la Médée