Deux flûtes sur sa bouche, aux autres, aux naïades,
Aux faunes, aux sylvains, aux belles oréades,
Répètent ses amours, .......
Et les dauphins accourent vers lui. » En attendant, il avait traduit, ou plutôt développé, les vers de Pindare :
Comme aux jours de l’été, quand d’un ciel calme et pur
Sur la vague aplanie étincelle l’azur,
Le dauphin sur les flots sort et bondit et nage,
S’empressant d’accourir vers l’aimable rivage
Où, sous des doigts légers, une flûte aux doux sons
Vient égayer les mers de ses vives chansons ;
Ainsi[1]..........
André, dans ses notes, emploie, à diverses reprises, cette expression : j’en pourrai faire un quadro ; cela paraît vouloir dire un petit tableau peint ; car il était peintre aussi, comme il nous l’a appris dans une élégie :
Tantôt de mon pinceau les timides essais
Avec d’autres couleurs cherchent d’autres succès.
Et quel plus charmant motif de tableau que cet enfant nu, sous l’ombrage, au bord d’une mer étincelante, et les dauphins arrivant aux sons de sa double flûte divine ! En l’indiquant, j’y vois comme un défi que quelqu’un de nos jeunes peintres relèvera[2].