— Les morceaux du Cantique à imiter au deuxième chant sont ceux où Elle court après Lui, et quand il répond, ce sera l’esclave. Puis Suzanne priera les jeunes filles de Jérusalem de le chercher avec elle, et l’esclave répondra : « Celui que tu cherches, ô la plus belle des femmes… »
— On peut terminer le récit poétique et très-court de Joseph, à la fin du troisième chant, par ces touchantes paroles de la Genèse : Je suis votre Joseph, mon père est-il vivant ?
— Au deuxième chant, il faut la peindre à table. Elle ne mange point. Elle n’écoute point ses femmes qui chantent sur le luth. Une rêverie profonde répand une expression mélancolique sur son céleste visage. Elle songe à son époux qui est loin d’elle. Ce soir la main de Joachim ne pressera point la sienne. La voix de Joachim ne lui dira point adieu… La bouche de Joachim ne lui donnera point le chaste baiser du sommeil. Elle s’égare dans ces tristes pensées, et sa belle main va sur ses yeux essuyer une larme… Elle se lève, etc.
Le peuple, à la fin, peut comparer Daniel aux anges qui visitaient Adam, et qui demandaient l’hospitalité à Abraham, etc.
— Au lieu de ces anges gardiens qui me sont venus à l’esprit dans la première idée de cet ouvrage et qui composent un merveilleux déjà usé et rebattu par les poètes allemands, il vaut mieux en employer un autre. Il n’y a qu’à faire guider les infâmes vieillards par Bélial, le dieu de la débauche, que Milton peint dans cette énumération des anciens dieux de l’Orient… Admirable morceau ! Parler des divinités babyloniennes et de leurs fêtes impudiques. — V. Hérodote et les poètes juifs, — et les bien décrire. L’ange de la pudeur sera celui de Suzanne… cela vaut mieux… Un autre sera celui de la jeune sœur, etc.. En personnifiant ainsi toutes les vertus humaines et leur donnant un visage expressif et allégorique… cela sera d’ailleurs plus court et