les pores, semblait rendre tout le sang français dont il s’était rassasié. Ainsi une bête féroce, après avoir dévoré un troupeau tout entier, tuée par une flèche, le sang des moutons et des agneaux lui sort par la blessure, par la gueule, par les narines, et leurs membres déchirés sont encore dans son estomac.
Parmi les exemples d’hommes vertueux qui se refusèrent aux horreurs de la Saint-Barthélémy, il faut se souvenir de placer ce bourreau de je ne sais quelle ville refusant au gouverneur de tuer des protestants parce qu’il n’agissait que juridiquement :
« Et mon bras n’obéit qu’aux ordres de la loi. »
Ciel, toi seul connais combien d’insultes, combien de railleries furent faites sur ces corps morts.
Parler de la mort de don Carlos ; de l’auto-da-fé dont Philippe fut témoin et de sa réponse horrible à un malheureux qui lui demandait grâce[1]. Ne pas oublier la révolution de Hollande en prédiction ou autrement. Blasonner comme il faut le duc d’Albe.
La bataille de Lépante et l’expédition de don Sébastien en Afrique.
Nos querelles avec l’Angleterre.
Du troisième Édouard l’ambition perfide.
Les talents de son fils. L’imprudence de nos rois Philippe et Jean, la désunion des Français… mirent la France à deux doigts de sa perte… Charles V… Naissance… La fille de la Bavière, profitant de la démence de son époux Charles VI, trahit la France… fit couronner Henri V à Vincennes.
- ↑ « Je le ferais subir (ce supplice) à mon fils, s’il était hérétique. »