Français, notre salut n’a point d’autre espérance ;
Français, nous périssons si vous n’aimez la France :
Si vous ne l’aimez plus que......
Si le bonheur commun n’est pas votre bonheur.
Rien, rien que cet amour fraternel et sublime
Sous nos pas raffermis pourra combler l’abîme.
Que la France, partout, du jeune homme pieux
Occupe à tout moment et le cœur et les yeux ;
Qu’il la voie et lui parle et l’écoute sans cesse ;
Qu’elle soit son trésor, son ami, sa maîtresse ;
Que même au sein des nuits, d’un beau songe charmé.
Il serre dans ses bras ce simulacre aimé.
Ô chose sinistre ! quand un peuple s’abandonne et est indifférent à la chose publique !… honte ! ô douleur ! quand il admire follement ses ennemis et se méprise lui-même.
Français, rougirez-vous de cette humble infamie ?
Faudra-t-il voir toujours une race ennemie
Qui vous a fait tout le mal possible, etc… faudra-t-il voir toujours vos théâtres stupides retentir d’inepties aussi indignes du goût que du bon citoyen ?…
Il faut être juste, il est beau d’admirer les vertus même d’un ennemi ; mais il faut qu’il les ait, ces vertus ; et il est honteux d’inventer à sa gloire des mensonges pompeux… J’ai habité parmi ces Anglais… Français, votre jeunesse n’apprend rien de bon chez eux… qu’à faire courir des chevaux, des paris ruineux… un jeu !… Laissons là les Anglais.
Laissons leur jeunesse...mélancolique
Au sortir du gymnase, ignorante et rustique,