Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 2.djvu/344

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XII[1]

… Ressemblaient à des troupes de furieux armés de poignards et renfermés ensemble dans la plus épaisse nuit, et qui, courant au hasard les uns sur les autres, donneraient et recevraient la mort aveuglément, sans savoir quelle poitrine ils auraient ouverte, ni quelle main les aurait frappés.


XIII[2]


… Ils croyaient avoir secoué le joug de la servitude, mais ils se trompaient ; car ils n’avaient pas secoué celui des vices.



XIV[3]


… Furent gouvernés par des hommes dont la vie était un tissu de crimes et l’âme un tissu de vices.


XV[4]



Tous étaient désunis : ou ne marchait point,

  1. Publié dans l’édition de 1840.
  2. Publié dans l’édition de 1840.
  3. Publié dans l’édition de 1840.
  4. Publié dans l’édition de 1840.