Page:Chénier - Œuvres poétiques, édition Moland, 1889, volume 2.djvu/351

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XXVII[1]

NOTE LATINE.


Cujusnam viri cura prodiisset hic liber quem ego apud londinensem bibliopolam inveni, dum ante hos tres aut quatuor annos in Britannia degerem, nuper sum edoctus ; idque ut alia innumera, debeo batavo homini cujus operum assidua lectio mihi quotidie novos Græcarum musarura ac venerum recessus aperit. Is est magnus Valckenarius, qui supremis suis temporibus gravi morbo vix elapsus, Callimachi elegiarum fragmenta illustranda susceperat ; nam ille Ernesli industriam in hac parte haud mulli faciebat. Igitur cum jam dimidia pars voluminis, quasi ex tempore effusi, typis excusa forêt, fato occubuit vir egregius. Tuni ab ejus unico filio, Jano Valckenario jurisconsulto, quasi paternæ memoriae consulente, nam et ipse multarum lit ter arum bonio est,

  1. Cette note latine a été publiée par Chardon de la Rochelle, dans le Magasin encyclopédique, 5e année, t. Ier, p. 388, pour rétablir un passage que Luzac avait omis dans les Fragmenta elegiarum Callimachi, ouvrage posthume de Valckenaer. André Chénier, lié avec le fils de Valckenaer, professeur en droit public à l’université d’Ulrecht, avait eu connaissance des quelques feuilles imprimées du vivant de l’auteur, et détruites (sauf un exemplaire) après sa mort. Il avait transcrit sur son exemplaire des Arati phenomena, qu’en 1672 J. Fell avait publiés sans y attacher son nom, ce passage, relatif au trop modeste J. Fell, et que Luzac n’avait pas jugé à propos de reproduire dans les Fragm. eleg. Callimachi.

    Cette note, dont la dernière ligne est bien touchante et la signature bien curieuse, fut écrite à Versailles, le 11 novembre 1793. (B. de F.)