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Page:Chair molle.djvu/158

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lant de ses derniers vêtements, de sa chemise qu’elle lançait à travers la chambre dans une rage muette, elle se ruait sur l’officier, l’égratignait, le mordait, irritée par ses aveux d’impuissance.

Jusque le matin elle se roulait ainsi, puis, lorsque le jour en éveil envoyait des rayons anémiés dans la chambre, Lucie, éreintée enfin, s’abattait vers la ruelle pour s’avachir dans un sommeil lourd.