Page:Chalandon - Essai sur la vie et les œuvres de P. de Ronsard, 1875.djvu/194

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IN.

barcs, ruines tic rancieiinc Europe et coinnieuce- mcnt de l'époque du moyen nge, où, à côté du lype du beau idéal, qui leprésente la partie noble, spi- l'iluelle, l'àme de l'homme, en un mol, on voit se ibrmer ce (pie Viclor Hugo appelle le (jrotcsrjue^ qui n'est que l'expression de la parlie basse, maté- rielle el animale de notre nalure. Cette troisième, période est celle de l'humanité, arrivant à ses pro- poitions vraies.

Ces trois é[ioques correspondent à l'ode, à ré| o- pée, au drame : les personnages de la première sont des colosses; ceux de la seconde, des géants; ceux de la troisième, des hommes.

Le drame est essentiellement lyri(pie; la })oésie lyi'i(|ue ne le gène jamais. Elle se plie à tous ses caprices : tantôt sublime, tantôt l)urles(pie. Le drame est donc l'alliance du beau et du laid, la re- présentation de cette lutte ])erpétuelle, qui s'établit chez l'homme enti'c deux éléments d'oi'dres divers. Ce système j)roduil, dans les oeuvres de Victor Hugo, hi confusion des geni'cs ; \o drame y deviiuit lyrifjue; l'ode y est souvent dramatique.

Assurément, il est étrange de dire que l'on a horreur des systèmes, quand on vient soi-même en construire un semblable h celui que nous venons d'analyser en Eabn-geanl. Cette théorie a soulevé autoui- (Tvlic troj) de jtassifMis; elle a d('cliaiu( trop